La Bulle

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La Bulle

Niché au creux d’une petite baie formée par la rivière Batiscan, entre le Jardin des Soupirs et les anciennes maisons des docteurs du SAN, La Bulle invite à vivre une expérience unique en harmonie avec la nature. Sur deux niveaux, son espace de vie chaleureux au rez-de-chaussée et sa mezzanine lumineuse pour dormir forment un cocon ouvert sur le ciel et les arbres. À mi-chemin entre le prêt-à-camper et le petit chalet, La Bulle dispose d’un vaste terrain privé qui descend doucement jusqu’à la rivière, juste en face d’une cabane de castor. Sa structure ronde, inspirée des dômes géodésiques popularisés dans les années 1960, offre une sensation enveloppante de sécurité et favorise une circulation douce de l’énergie, renouant avec des formes d’habitat qui célèbrent l’équilibre et la lumière naturelle. Ce nouveau secteur du SAN, aménagé sur les anciens jardins et terrains de plein air du sanatorium historique, propose aux visiteurs un hébergement confortable, avec accès à un bloc sanitaire moderne, une grande terrasse commune et un grill pour les rassemblements. Le lieu est encore ponctué d’une profusion de fleurs et de sentiers qui serpentent entre rivière et lac. Les canots, pagayes et gilets de sauvetage sont mis gracieusement à disposition pour explorer les eaux environnantes, sous réserve de disponibilité. La Bulle offre ainsi un refuge intime, au cœur même de l’histoire et de l’esprit vivant du SAN Station Boréale.

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Depuis des millénaires, la forme ronde est utilisée dans les constructions humaines à travers le monde, des yourtes mongoles aux igloos inuit, en passant par les temples antiques. Cette géométrie naturelle évoque à la fois la protection, l’équilibre et l’harmonie avec les éléments.

Dans les années 1960, un mouvement d’architecture alternative s’est développé aux États-Unis, popularisant les dômes géodésiques comme symboles de résilience et d’innovation écologique. Légers, résistants, offrant un vaste espace intérieur sans murs porteurs, les dômes séduisaient par leur efficacité thermique et leur faible empreinte environnementale. Ils devinrent des refuges pour les communautés alternatives, les projets de recherche scientifique en climat extrême, et même des concepts d’habitation pour l’exploration lunaire.

Aujourd’hui encore, la vie en dôme conserve son pouvoir d’évocation : vivre sous une sphère, c’est renouer instinctivement avec un rythme plus doux, circulaire, où l’énergie circule librement. C’est faire l’expérience d’un espace ouvert, protecteur, en parfaite résonance avec la nature et l’esprit du mouvement.

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